La révolution de novembre – « un coup de poignard dans le dos » de l’armée allemande ?
Kreatives Schreiben und Perspektivenübernahme gehört zu den zentralen Methoden des bilingualen Geschichtsunterrichts. In seinem Szenario ließ Franz Fischer die Schüler der 9c in die Rolle französischer Journalisten schlüpfen, die im Herbst 1918 in die deutsche Hauptstadt Berlin geschickt wurden, um dort für ihre Zeitung Recherchen durchzuführen und ihren französischen Landsleuten in einem Artikel Einblicke in die chaotischen politischen Verhältnisse im Umbruch von der Kaiserzeit zur Weimarer Republik zu geben.
Aus den Einzelentwürfen entstand ein Best-Of-Zeitungsartikel, der sicherlich in ähnlicher Weise damals hätte erscheinen können. Im nächsten Schritt dient dieser selbsterstellte Text als digitale Übungsmöglichkeit für den thematischen Wortschatz „Krieg“ – viel Spaß beim Lesen und ggf. Üben!
À la Une des Dernières Nouvelles d’Alsaces, le 10 novembre 1918, reportage réalisé par les journalistes à Berlin Alina, Amelie, Carla, Eva et Katharina
La révolution de novembre
– « un coup de poignard dans le dos » de l’armée allemande ?
Berlin est chaotique : La guerre est presque finie et il y a beaucoup de souffrance : Beaucoup de soldats sont morts, les combattants dans les tranchées sont fatigués et rentrent à la maison, déprimés. Les rues des grandes villes sont pleines de soldats, travailleurs et d’autres citoyens qui crient et protestent et n’écoutent plus leurs chefs. Une grande partie de la population est frustrée et désillusionnée, les femmes n’ont plus envie de perdre leur mari ou encore un fils et les soldats ne veulent plus mourir pour un objectif impossible à réaliser : la victoire.
L’Allemagne ne peut plus gagner et beaucoup de personnes veulent avoir une raison pour la défaite terrible. Pourquoi l’Allemagne a-t-elle perdu la guerre ? Qui est le coupable ?
Kiel : Non à l’attaque absurde de la marine !
Un port en Allemagne du Nord en novembre, juste avant la fin de la guerre. Guillaume II, l’empereur allemand, a exigé une dernière grande bataille sur la mer, mais aucun de ses navires de guerre bouge. Les soldats de la marine ne veulent plus se battre. C’est seulement un exemple de ce qui se passe partout dans l’armée allemande.
Tout le monde reproche la défaite aux autres. Les commandants militaires ne veulent pas montrer de faiblesse et donne la faute aux partis démocratiques. Les extrêmes-droites propagent des affiches qui montrent un socialiste qui tue un soldat avec un coup de poignard dans le dos. (Source: Wahlplakat der Deutschnationalen Volkspartei 1924; https://www.dhm.de/fileadmin/medien/lemo/Titelbilder/pli16837.jpg )
Ils leurs reprochent d’avoir manipulé les soldats au front avec des tracts qui disent « Arrêtez de lutter, cela ne sert à rien ! ». De plus, les travailleurs auraient saboté et même corrompu les soldats. En effet, le parti social-démocratique a compris que la guerre est déjà perdue pour l’Allemagne. Elle a perdu trop de soldats et n’a pas de chars comme notre armée et nos alliés, alors la victoire était impossible. Pour cette raison, on a donné des faux papiers aux soldats pour les motiver à déserter, c’est-à-dire à laisser tomber l’idée d’une guerre.
Ce n’est pas vraiment un bon point de départ pour la nouvelle démocratie, avec le SPD comme le parti le plus fort. Et si la majorité n’accepte pas la défaite, alors la paix en Europe semble impossible.